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Exemples

• Son loyer court du mois de janvier.
• Qui court deux lièvres n’en prend aucun, Poursuivre deux affaires à la fois, c’est s’exposer à ne réussir ni dans l’une ni dans l’autre.
• Courir le même lièvre se dit de deux personnes qui sont en concurrence pour la même chose.
• Il a droit de courir le cerf sur ses terres.
• Courir le cerf, le lièvre, le daim.
• Cette chanson courait par la ville.
• La mode qui court.
• Une rumeur très alarmante court depuis hier dans le public.
• Faire courir de fausses nouvelles.
• Il court des bruits fort désavantageux sur son compte.
• Ce prédicateur est fort couru.
• Ses gages, ses appointements courent du milieu du mois.
• L’intérêt de cette rente court du commencement de l’année.
• Par les temps qui courent, dans le temps présent, dans les circonstances actuelles.
• Le temps court insensiblement.
• Le Rhône court du nord au sud.
• Le ruisseau qui court dans la prairie.
• Ces montagnes courent du nord au sud et partagent de grands continents.
• Cette côte court de l’est à l’ouest l’espace de trois ou quatre lieues.
• Courir le monde, voyager en divers pays par goût d’aventure.
• Le Grand Prix de Grande-Bretagne pourrait ne pas se courir la saison prochaine en Formule 1. (Le Monde)
• Mais nous, les hommes, il nous courait
• Courir les spectacles, les concerts, les maisons de jeu, les mauvais lieux, etc.
• L’inspecteur vous aura dit que j’étais une fille de rien, est-ce vrai ? Que je courais les hommes comme une chienne ? Oui ? que je vous empaumais sans doute ? consciente de l’impasse ou je vous acculais ?
• Pourtant, elle n’était pas bigote. Des soirs, elle courait l’homme.
• L’esprit court les rues, l’esprit est commun, tout le monde en a.
• Courir le pays, parcourir tel ou tel pays, en vue de le connaître à fond.
• Cette histoire court les rues, elle est sue de tout le monde.
• Courir des bordées, courir des bords, louvoyer, aller alternativement à droite et à gauche, quand le vent est presque debout.
• Pour un curieux qui ne veut pas courir le monde en quête de documents, Montmartre peut suffire. Il y trouvera toujours à glaner.
• J’ai couru toute la ville sans le trouver.
• Courir les champs.
• Courir les aventures se disait des chevaliers qui allaient à la recherche des exploits guerriers. Il se dit aussi de quelqu’un qui cherche à se faire un nom ou une fortune par des moyens qui ne sont pas les moyens ordinaires.
• Courir même fortune, être dans les mêmes intérêts, dans la même situation d’affaires.
• Courir des chances, courir la chance de…, S’exposer à un risque dans l’espoir d’un avantage.
• Un rhume, en apparence bénin peut, s’il est négligé, dégénérer en bronchite ou en pneumonie ; le plus sage serait d’éviter de courir ce risque en prenant des précautions nécessaires pour que vous ne vous enrhumiez pas.
• Ce spectacle est très couru.
• Courir le grand prix de Diane.
• Courez, ne perdez pas un instant.
• Je cours le prévenir.
• L’Empereur ne s’arrêta pas à Phalsbourg ; tandis qu’il courait déjà sur la route de Saverne, le canon tirait ses derniers coups.
• Vous allez trop vite, vous ne marchez pas, vous courez.
• Il m’a suffi de le voir, de l’entendre : je cours encore.
• Courir encore, signifie qu’on s’est échappé en toute hâte, qu’on ne se laissera plus prendre à une chose.
• Hortensias et Cicéron couraient la même carrière.
• Vous courez une périlleuse carrière.
• Courir une carrière, être engagé dans une profession, une entreprise, etc., où l’on s’efforce d’obtenir des succès, de l’emporter sur ses rivaux.
• Courir au plus pressé, s’occuper, avant toute autre chose, de ce qui importe le plus dans le moment.
• Faire courir, envoyer sur le champ de course des chevaux pour disputer ce prix.
• Ce cheval a couru aux dernières courses.
• Faire courir une manœuvre dans ses poulies.
• Et enfin, vous voudriez que Dieu fît courir le soleil, qui est quatre cent et trente-quatre fois plus grand que la terre, rien que pour pommer nos choux ?
• Ils couraient aussi vite l’un que l’autre.
• Autour de la chambre, le long de la plinthe, des belettes courent, bondissent, se poursuivent…
• Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude.
• Le soir, dédaignant les taxis, je rentrais à bord presque toujours en courant pour me maintenir en bonne condition physique.
• Il faut aller bride en main, on ne fait pas les affaires en courant.
• Courir au sud.
• Courir au nord.
• Il court du matin jusqu’au soir.
• Il est toujours à courir.
• Il ne fait que courir.
• Il laisse courir sa plume sur le papier.
• Il a écrit cela en courant.
• Lisez doucement, ne courez pas.
• Sur ces entrefaites, la portière se souleva et Henri de Navarre parut. La petite levrette, qui dormait sur le trône, bondit et courut à lui.
• Courir à sa fin se dit des choses qui sont près de finir, qui n’ont pas longtemps à durer.
• Fuis la haute science, et cours après la bonne.
• Courir après son argent, continuer à jouer pour regagner ce qu’on a perdu. Faire des démarches, des poursuites pour recouvrer une somme d’argent qu’on a de la peine à se faire rendre, à se faire payer.
• Courir après l’argent, chercher toutes les occasions de gagner de l’argent.
• Courir après l’esprit, mettre de la recherche, de l’affectation, de l’effort à montrer de l’esprit.
• Courir à sa perte, à sa ruine.
• Courir après des chimères, après des fantômes.
• Courir après les honneurs, les places, les richesses, la fausse gloire, etc.