Synonymes

Prononciation

    • IPA: /mɔʁ.ti.fi.ka.sjɔ̃/

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Définitions

Substantifs

  1. État d’un tissu ou d’un organe qui se décompose et devient comme mort.
  2. (cuisine) Action de garder certaines viandes pour qu’elles deviennent tendres et gagnent du fumet.
  3. Action par laquelle on mortifie son corps ou ses passions.'
  4. (religion) Pratique d'ascèse religieuse consistant à s'imposer une souffrance, en général physique, dans le but de progresser spirituellement.
  5. Accidents fâcheux qui arrivent dans la vie.
  6. (figuré) Chagrin, humiliation qu’on fait éprouver à une personne par quelque réprimande ou par quelque procédé dur et fâcheux.

Exemples

  • La mortification du tissu cellulaire dans le premier cas, l'absence de cette mortification dans le second, établissent seules la différence entre ces deux affections.
  • Sont considérées également comme blessures de guerre les gelures avec mortification tissulaire si elles ont été contractées dans une unité combattante, […].
  • Le gibier, frais tué, a la chair plus dure et n'est pas toujours d'une grande saveur, si ce n'est le fumet du sauvage qui va s'amplifiant avec la mortification, le "faisandage" qui attendrit les viandes.
  • À tel point qu'un chef au firmament étoilé prétendait, il y a peu, la servir clandestinement simplement rôtie après trois jours de mortification au frigo !
  • Des mortifications, des jeûnes les purifient. Ni froment, ni huile.. '
  • Elle essaya, par mortification, de rester tout un jour sans manger.
  • Le premier soin du confesseur sera donc d'affermir dans la vie spirituelle les personnes qui s'adonnent à la piété : ensuite , suivant leur condition , leur santé et leur ferveur, il leur permettra quelques mortifications corporelles.
  • Il y a souvent chez eux, avez-vous ajouté, des exagérations de mortification que vous êtes les premiers à condamner chez les mahométans et les idolâtres.
  • Les maladies sont des mortifications que Dieu nous envoie.
  • Non ; la grande et l’unique cause de l’expédition de Crimée, qui a coûté à la France 100 000 hommes et trois empreints de 500 millions chacun, a été la mortification vivement ressentie par le nouvel empereur des Français de n’avoir pas été appelé par l’empereur de Russie : « Mon bon frère ».